Dans la journée du mardi 11 avril 2023, il a été organisé à la salle de conférence de l’Agence nationale pour l’Emploi (AnpE), un atelier de réflexion et d’échanges sur les modalités de mise en œuvre du volontariat de solidarité.  Disposer d’une équipe de volontaires formés et prêts à agir en cas de besoin, tel était l’objectif de cet atelier.  Pour rappel, le président Patrice Talon et son gouvernement ont décidé, de placer la gestion du volontariat sous la coupole de l’Agence nationale pour l’Emploi (AnpE).

C’est pourquoi, prenant part à cette séance de travail, Urbain Amegbedji, Directeur Général de l’AnpE fera savoir que, <<dans cette idée de donner un contenu au volontariat de solidarité, nous pensons à comment faire pour intervenir efficacement lors des catastrophes naturelles que notre pays connaît.>> Mais cette intervention suppose des préalables. A cet effet, <<nous avons pensé avoir, dans la mesure du possible, des contingents déjà préparés, formés, qui sont  sensibles à ces questions et qui peuvent avoir des gestes utiles pour que l’intervention soit rapide et efficace.>> ajoutera-t-il. Entendu que le Bénin dispose d’une structure chargée d’intervenir dans la prévention et la gestion des catastrophes : l’Agence Nationale de Protection Civile (ANPC) ;   l’AnpE envisage une  collaboration avec celle-ci. Et comme le dira Urbain Amegbedji, cela consistera à <<avoir une base de données de personnes qui pourraient avoir un certificat de « sauveteur » dans laquelle l’ANPC peut puiser à tout moment, dès qu’il y a une situation.>>

Le représentant du Directeur Général de l’ANPC, voit en cette journée de réflexion et d’échanges une véritable opportunité. Pour le commissaire Yarou Tamou Orou Boko, les structures réunies à l’AnpE <<sont en train de faire la politique du gouvernement qui souhaite la mutualisation des moyens pour faire face à la prévention et à la gestion des catastrophes>>. Dans son propos, le commissaire a rappelé que l’ANPC disposait d’un contingent de volontaires de protection civile formés par la Croix Rouge et le Groupement National des Sapeurs Pompiers. Mais le manque de motivation n’aura pas permis très souvent, d’atteindre les résultats escomptés. C’est pourquoi, Yarou Tamou Orou Boko pense que désormais, <<avec le dynamisme du Directeur Général de l’Agence nationale pour l’Emploi, ce projet connaîtra le jour et grâce à la volonté du gouvernement du Président Patrice Talon, nous pourrons avoir une multitude de volontaires de protection civile bien formés et capables de réagir en temps opportun face aux catastrophes.>>Les réflexions issues de cet atelier, permettront ainsi, d’aller vers la mise en œuvre pratique du volontariat de solidarité. Ce qui va déboucher sur le recrutement régulier des volontaires et la constitution d’une base de données dynamique.

Recevoir des jeunes stagiaires et les former est à la portée de toutes les entreprises. Cependant, il y a des conditions à remplir. Celles-ci ont été énumérées par Hospice Jimaja, Chef de l’Antenne départementale AnpE Zou. Il faut « exercer ses activités au Bénin dans un secteur clé de notre économie surtout dans les domaines identifiés par le programme d’action du gouvernement, avoir un besoin réel de main d’œuvre et accepter de recruter une proportion raisonnable de ces jeunes à la fin de leur stage-apprentissage. »

Il faut noter que cet atelier a connu la présence des cadres de l’AnpE, de l’ANPC, du Corps de la Paix, de la Croix Rouge, du PNUD et des Organisations de volontariat.

 

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